Depuis toujours, l’humanité s’interroge sur l’âme. Sur Youtube, ma nouvelle télé 🙂 je découvre ce film « L’âme » qui propose de poursuivre cette réflexion en donnant la parole à des philosophes (Frédéric Lenoir), des écrivains (Laurent Gounelle), des médecins, des thérapeutes et des chercheurs de sens qui investissent le champ spirituel. C’est une invitation à un voyage au cœur de l’âme. Vous trouverez le film à la fin de l’article.

Qu’est-ce que l’âme ?

Le grand psychanalyste Carl Gustav Jung, disciple de Freud mais plus ouvert à la dimension spirituelle, affirme que le drame de l’être humain au XXe siècle est de s’être « amputé de son âme« , vivant uniquement dans l’extériorité, alors que l’âme nous ramène à l’intériorité.

Saint-Exupéry, en disant que « l’essentiel est invisible pour les yeux » et en parlant de l’âme, fait référence à ce ressenti intérieur qui nous anime, au-delà des causes extérieures qui nous poussent à agir. Il y a au fond de nous quelque chose de « très beau, de très pur », que nous n’avons pas appris à voir. La découverte précieuse est de « ressentir à l’intérieur de nous cette bienveillance de notre âme qui nous enveloppe, qui nous entoure, qui nous apaise », un apaisement que personne ne peut nous procurer, car il est intérieur et vécu par nous-mêmes. C’est être « habité de l’intérieur« .

Le mot « âme » vient du latin « anima », signifiant « ce qui donne de l’animation, du mouvement, de la vie ». L’âme est qui nous sommes vraiment, notre « vraie nature« . L’un des intervenants se définit comme « une conscience, une âme, un esprit incarné dans un corps physique », ajoutant « je ne suis pas mon corps physique, je suis encore d’énergie ». Pour cet intervenant, l’âme est ce corps énergétique.

Pour faire accepter une vision spirituelle du corps dans un cadre scientifique, il est suggéré de passer par la vision quantique de la matière, qui reconnaît que la matière n’est pas seulement dure, mais aussi énergétique, faite de champs d’énergie. Alors qu’un médecin pourrait rejeter une conception énergétique ou spirituelle du corps, un physicien, depuis la fondation de la physique quantique en 1900, reconnaît l’existence d’une forme électromagnétique ou énergétique de la matière, un aspect lumineux.

Plusieurs définitions de l’âme au travers des traditions spirituelles et philosophiques :

  • Parcelle du divin : Toutes les traditions spirituelles de l’humanité croient que nous avons « une parcelle, une étincelle du divin en nous qui s’appelle l’âme ».
  • Principe divin et immortel : Une longue tradition philosophique, incluant la plupart des philosophes grecs comme Socrate, Aristote et Platon (à l’exception des Épicuriens), croyait en l’existence de l’âme. Ils la nommaient le « nous », l’âme spirituelle qui nous relie à Dieu, entendu comme un principe d’unité, non le Dieu monothéiste. Pour eux, l’âme est un « principe divin immortel à l’intérieur de l’être humain ».
  • Le Soi (Jung) : Au 20e siècle, le psychiatre Carl Gustav Jung a initié un nouveau courant philosophique sur l’âme, la philosophie jungienne. Bien qu’ami et disciple de Freud (qui développa le moi, le surmoi et le ça), Jung a divergé pour introduire la notion du Soi.
    • Le Soi est le « principe d’individuation », par lequel on apprend d’abord à être un individu distinct de ses parents, puis à « devenir soi-même ».
    • C’est un principe de « réalisation de soi » et donc de « réalisation de son âme profonde ». Travailler sur soi à cet endroit permet de « pénétrer dans cet espace de l’amour avec un grand A », une « énergie d’un amour incroyable, d’une bienveillance incroyable à laquelle on peut se raccorder quand on veut ».
  • Il y a une « vibration, une énergie d’amour universel qui traverse l’univers » que l’on peut ressentir. Cette connexion nous met dans un « état joyeux », un « espace de paix infinie, de silence, de joie de vie à l’état pur », considérée comme la « plus forte, la plus haute, la plus vaste, la plus belle expérience de l’être humain ».

Les chemins vers l’âme : témoignages et démarches

Les parcours qui mènent à s’ouvrir à son âme sont multiples.

  • La quête de sens existentielle : Pour certains, la quête commence par des questions métaphysiques d’enfance ou d’adolescence : « Qu’est-ce que je fais sur terre ? Est-ce que la vie a un sens ? Est-ce qu’il y a quelque chose après la mort ? ». Un avocat d’affaires à Wall Street, malgré l’argent et le statut, n’était pas heureux et s’est demandé comment donner un sens à sa vie.
  • L’expérience du miracle ou de l’inattendu : Une femme, qui ne pouvait pas avoir d’enfants selon la médecine, est tombée enceinte naturellement après avoir rencontré un médecin en Inde, ce qui a « complètement explosé sa vision de l’être » et ouvert un questionnement sur le fait que nous ne sommes pas que des mécanismes biologiques.
  • La conscience innée : D’autres ont « toujours eu cette conscience très très forte qu’il y avait sous le monde visible une vie agissante dans tout ce qu’il y a dans la création », une « énergie de douceur, de paix, mais aussi d’exigence qui vous traverse ».
  • Le deuil et la transformation : Pour une personne, la mort subite et inattendue de son fils a marqué l’arrêt du temps et l’a forcée à « se reconnecter à [son] âme », ce qui lui a permis de donner du sens à sa vie et de réaliser que nous sommes « beaucoup plus que nos corps, nos pensées, notre personnalité ». Il existe une « partie non physique, invisible qui existe », et sans y être connecté, « on n’était qu’une moitié d’êtres humains ».

Comment effectuer ce chemin vers son âme ?

Le chemin spirituel est celui que nous devons faire pour « libérer notre âme de la prison du mental qui a pris le pouvoir dans nos vies ». Le mental nous fait vivre dans le passé (ruminations) et dans le futur (peurs), nous empêchant de vivre le présent, alors que l’âme est dans le présent et s’y exprime.

Pour accéder à l’âme et passer des ruminations à la paix, des étapes claires et codifiées existent :

  1. Identifier et lâcher le mental : Le mental est décrit comme un « ordinateur qui fait des mises à jour permanentes ». La première étape fondamentale est d’identifier nos pensées et de « ne plus s’y accrocher ». L’âme parle dans la présence, donc dans le silence.
  2. Rencontrer ses émotions et son corps : Tourner la « caméra à l’intérieur de ce qu’on appelle notre monde intérieur », observer ses ressentis, se relier à l’instant présent.
  3. La respiration : pont entre le corps et l’âme : C’est une pratique universelle et essentielle pour la connexion à l’âme, car c’est là qu’on la rencontre. Le souffle est le « moyen absolu » pour cette connexion. La respiration est souvent décrite dans les sagesses ancestrales comme le « pont entre le corps et l’âme ».
    • Problème moderne : 90% des gens ne respirent pas correctement, principalement par le haut du corps (poitrine), ce qui est dû au stress et à un diaphragme qui ne travaille plus. Cela crée un déséquilibre « tête-cœur-corps » et provoque anxiété, stress, problèmes cardiovasculaires, déficit d’attention.
    • Solution : Respirer avec le ventre, en le gonflant à l’inspiration, permet d’amener l’énergie de vie vers le bas, de s’enraciner, de ramener les pieds sur terre et de faire descendre les énergies émotionnelles, les peurs et les doutes du mental. Cela permet d’être plus centré et de reconnecter l’âme.
  4. Méditation et le silence intérieur :
    • La respiration est au centre de toutes les pratiques, y compris la méditation. La méditation consiste à ramener son attention à l’instant présent, « musclant son attention » pour augmenter sa capacité à se connecter à l’ici et maintenant. Une méditation de même cinq minutes par jour est un « rendez-vous » qui apporte « douceur » et connexion à l’âme, à l’esprit, au silence intérieur. Il ne s’agit pas de créer le silence, mais d’écouter celui qui est déjà là, d’apaiser le « bavardage mental » en se posant et en observant ce qui se produit en soi. En laissant le silence prendre place, le mental finit par s’y identifier, jusqu’à une « bascule » où « on devient silence » : c’est l’éveil de la conscience. Un être éveillé ne laisse plus son mental prendre le pouvoir, vit le présent intensément dans la joie, et est dans le lâcher-prise et la confiance, abandonné dans les bras de la vie ou du divin.
  5. Le corps comme portail et guide :
    • « Le corps est un outil pour nous développer spirituellement ». L’âme utilise le corps pour nous parler, par des sensations physiques (intuition, ressenti).
      • La danse, notamment la danse sacrée, permet de lâcher les représentations et d’improviser avec le corps, découvrant sa sagesse.
      • Les arts martiaux russes comme le Systema peuvent également aider à se connaître à travers le corps, révélant des peurs non résolues. Lorsque le corps est libéré des tensions et des conditionnements, il retrouve sa capacité naturelle à agir, et une « forme d’énergie » dépasse les compétences habituelles, c’est « l’incarnation de l’âme dans le corps ».
      • Les pratiques corporelles comme le Tai Chi, le Yoga, le Chi Gong, sont des voies d’apaisement et d’harmonisation. En ouvrant et détendant le corps, « l’intelligence du corps, de la conscience » s’exprime, nous connectant à des « messages » et « connaissances ». La conscience individuelle, ou l’âme, est un mélange d’énergie et d’information qui relie et fluidifie nos corps (physique, éthérique, émotionnel, mental), favorisant la santé et le bonheur.
  6. L’ouverture du cœur :
    • Après avoir apaisé les pensées et reconnecté au corps, une étape incontournable est l’ouverture du cœur. Il s’agit du « cœur de l’être », un « cœur énergétique », la « voie royale vers l’âme ». L’âme habiterait tous nos corps énergétiques. Les traditions védiques, la médecine chinoise, le taoïsme, et les sciences védiques connaissaient ces corps énergétiques, comme les chakras.
    • Il existe des technologies avancées, issues de la médecine spatiale russe, capables de mesurer ces corps énergétiques, comme le rayonnement d’une aura. Des chakras bloqués ou petits indiquent une énergie bloquée et peuvent entraîner des dysfonctionnements physiques ou des dépendances (sexuelles, alimentaires, drogues), ainsi qu’une « agitation émotionnelle intense », une impression de « vide à remplir ». En réalité, « tout l’amour inconditionnel est déjà là au niveau du cœur ». Laisser circuler cette « énergie du cœur » permet d’accéder à la « confiance intérieure », à la « paix intérieure », et de se reconnecter à l’amour et à la vie.
      • Le but du voyage est l’amour : Le développement personnel et spirituel se résume à « passer de la peur à l’amour ». La peur prend diverses formes (peur de ne pas être aimé, de ne pas exister). L’amour de soi est une étape incontournable, car quand on s’aime, on est tranquille, plus en sécurité, et moins encombré par la petite voix intérieure critique. L’amour de soi n’est pas égoïste ; il permet de toucher l’espace d’amour inconditionnel et de mieux se relier aux autres, car « il n’y a aucune différence entre la nature de l’autre » et notre « vraie nature ». Si le cœur n’est pas ouvert, l’éveil de l’âme n’est pas là.
      • Pratiques pour ouvrir le cœur :
        • La gratitude : C’est la « plus belle pratique », un « cadeau de la gratitude ». Elle vient du cœur, remerciant la vie pour tout ce qui est donné. Elle est énergie de vie et créatrice, une « rééducation du cerveau » à pratiquer quotidiennement dans toutes les situations.
        • La conscience dans l’action : Mettre de la conscience dans la plupart de ses actes, prendre quelques secondes pour être conscient de sa respiration et de la vie qui nous traverse. Se centrer sur le cœur en respirant fait « pétiller [son] âme » et crée un « halo d’amour et de lumière ». Nous sommes « cet être de lumière », « cette dimension de lumière », « en permanence connectés » ; la différence est d’en prendre conscience.
        • La prière : Recommencer à prier simplement, avec des mots répétés comme des mantras, peut apaiser les pensées et ouvrir le cœur et l’âme, installant la paix. « Le cœur peut te toucher et te guérir ».
        • L’amour universel (Agapè) : Le cœur est la dimension qui nous relie aux autres, à ce qui nous dépasse (le divin, la nature, les animaux). Ce lien nous fait vibrer de joie. Cet amour est un « amour cosmique, un amour universel, un amour inconditionnel » (agapè chez les Grecs). L’amour « n’est pas une chose facile », c’est un « combat » pour s’accepter soi-même et les autres chaque jour. Nous avons tous au fond de nous « cette même âme, cette même présence divine » qui nous aide à accepter l’autre, à développer bienveillance et tolérance, car nos différences sont une richesse.
        • Le pardon et la compassion : L’autre est notre miroir ; tout ce que nous voyons en l’autre est avant tout en nous. L’ego a tendance à se sentir supérieur, à nier sa propre « noirçeur », alors que « nous avons tous de la noirceur ». Plus nous l’acceptons, plus nous pouvons donner et recevoir de l’amour. « Cherche le divin en toi plutôt que le diable chez les autres ». Le pardon, c’est « par le don de l’amour », rétablir le lien d’amour avec l’autre malgré ce qu’il a fait, renoncer à la vengeance et à la colère. La douceur est une « puissance invincible » qui désarme l’agressivité, car l’agressivité est une forme de souffrance à laquelle la seule réponse rationnelle est la compassion.

La mission de l’âme et le sens de la vie

Les pratiques d’ouverture du cœur mènent à s’interroger sur notre chemin d’âme : « Qu’est-ce que la vie veut de moi ? » plutôt que « ce que je veux de la vie ? ». Se mettre au service d’un bien plus grand que le nôtre fait que « les choses semblent se passer assez naturellement et facilement ». La mission d’âme peut être le service de l’humanité, de la terre, ou simplement « être vrai et grandir ». Il y a « autant d’individus qu’il y a de missions d’âme ». Sans connexion à l’âme, il est difficile de trouver sa mission de vie.

La principale mission de vie est de « nous trouver nous-mêmes ». Ce n’est pas tant ce que l’on fait que « comment je le vis et le sentiment intérieur de joie, de paix et de rayonnement au niveau du cœur » que cela procure. Être à sa place, dans le « plaisir intrinsèque », c’est être dans sa mission de vie. Il s’agit d' »être complet », d’habiter toutes ses dimensions. L’important est de donner du sens à notre vie. Le sens premier est l’amour : cette planète est une « université », un « champ d’expérimentation ou d’apprentissage » pour apprendre à aimer l’autre et à s’aimer soi-même.

L’âme comme guide : intuition et synchronicités

L’état de complétude et d’alignement avec l’âme ouvre à l’intuition. L’âme nous envoie constamment des informations, un « flot d’énergie », une « colonne d’énergie » qui ne passe pas par le mental, la raison ou la rationalité, mais par un « circuit direct de la connaissance, de la connexion intuitive ». L’intuition est le « murmure de votre âme« , elle « communique par le cœur ». En se reliant davantage au corps qu’au mental, à l’intuition qu’à la raison, et en « sentant avant de penser », on agit « autrement, plus subtilement », on devient plus créatif, et « tout est possible ».

Au-delà de l’intuition, certaines rencontres et coïncidences aident à avancer : ce sont les synchronicités. La notion a été élaborée par Carl Gustav Jung et le prix Nobel de physique Wolfgang Pauli. Ils ont exploré l’idée que le hasard pourrait avoir un sens, que des événements dans nos vies sont reliés à notre état intérieur, agissant comme des « indications qu’on est en harmonie avec nous-mêmes et avec l’harmonie du monde ». Ainsi, il n’y a pas de hasard, et « toute coïncidence est porteuse de sens ». Une synchronicité est un « encouragement de la vie« , un « petit indice » que l’on est sur le bon chemin, comme une « chasse au trésor » avec des indices.

En synthèse, nous avons un pouvoir immense :

  • Donner son pouvoir à son âme : on devient « créateur de valeur dans la joie« , trouvant en soi « tous les possibles », un « pouvoir infini », une « puissance magnifique », des « talents magnifiques ».
  • Donner son pouvoir à sa souffrance (déprime, tristesse, doutes, peurs, ressentiment) : on « emprisonne son âme », l’empêchant de s’exprimer, créant du négatif autour de soi, étant décentré et incapable de s’aimer.

L’éveil de l’âme et le changement sociétal

Même si cela peut paraître surprenant vu l’actualité nationale et surtout internationale, nous serions à l’aube d’un changement important, une « évolution » basée sur la pratique de l’amour, la connexion les uns aux autres, la recherche de causes communes. Au-delà des croyances, ce sont les « actes concrets au quotidien » qui comptent : des habitudes de méditation, de gratitude, et envers les autres, de « donner, d’écouter, de savoir pratiquer de l’empathie, la compassion, la compréhension ». Ces pratiques sont essentielles « non seulement pour notre bonheur dans cette vie, mais pour l’évolution de l’espèce et pour sauver la planète ».

Ce changement nécessite une transformation intérieure. Spiritualiser le monde signifie « simplement accepter que derrière la matière il y a cette vie divine sacrée, que véritablement nous avons une âme, qu’elle est vivante et qu’elle a aussi un projet pour nous ». Le don extraordinaire de l’être humain est de pouvoir se transformer. C’est cette transformation qui permettra de mettre en place des « valeurs plus harmonieuses » et de « se réunir les uns avec les autres main dans la main pour pouvoir agir de concert tous ensemble », car « c’est à plusieurs qu’on y arrivera ». Le monde pourra changer « par une pacification de notre être » plutôt que par les révoltes (alors que c’est plutôt l’inverse que nous constatons actuellement avec la montée de la violence dans notre quotidien).

Par exemple, un programme de méditation à l’école vise à apprendre à se connecter à l’instant présent et à ouvrir son cœur. Ouvrir son cœur signifie ne pas agir sur les pensées agressives, écouter avec pleine attention, utiliser la parole de manière bienveillante et connectée. Cette ouverture spirituelle permet d’être plus en contact avec l’entourage, de percevoir l’état d’esprit des autres de manière intuitive, de mieux comprendre ce qu’ils vivent. Grandir en conscience donne accès à des choses « auxquelles on n’a pas accès quand on a des filtres qui nous limitent ».

Impact dans le monde professionnel

La spiritualité fonde un « humanisme très profond ». Les chefs d’entreprise ayant une dimension spirituelle sont « beaucoup plus bienveillants », soucieux de l’épanouissement de leurs employés. Ils sont amenés à transformer leur activité vers le « commerce équitable, le bio, le respect de l’environnement », évitant de « piller la planète » ou « faire souffrir les animaux », conférant une « dimension éthique ».

Un monde complexe invite à développer une « intelligence émotionnelle, intelligence intuitive, voire une intelligence spirituelle », permettant un contact plus fin avec l’autre et le vivant, plus d’empathie, d’observation et de ressenti. Cette intelligence intuitive permet d’anticiper le monde qui vient « en douceur ». Pour qu’une organisation fonctionne, chaque personne doit avoir fait un « cheminement intérieur » et trouvé ses propres outils pour prendre les bonnes décisions alignées avec ses valeurs et son intention.

La spiritualité au travail implique de reprendre sa « responsabilité individuelle » face aux difficultés, de s’interroger sur sa part inconsciente dans les conflits. On peut mettre de la spiritualité dans son travail en le faisant « avec cœur et avec conscience ». « En conscience » signifie être présent (pleine conscience) et attentif à ce que l’on fait, y prenant plus de plaisir. Cela signifie aussi agir avec « conscience morale », en s’assurant que le travail est bien fait et que le résultat profite aux autres, dans le respect de l’environnement. La bienveillance au bureau remplace le comportement désagréable.

Être porté par une cause et des valeurs peut transformer les relations avec les autres acteurs de l’écosystème, passant d’une logique de concurrence à celle de « partenaires potentiels » et d' »alliances » pour des causes communes, créant de la valeur ensemble.

« Il est vain de vouloir transformer les structures sans transformer d’abord le cœur de l’homme« . Pierre Pradervand – Sociologue

Laurent Gounelle prend l’exemple des actes altruistes, désintéressés, qui peuvent « inciter des personnes à commettre à leur tour un acte positif, un acte de bienveillance », créant une « chaîne de gentillesse », une « boule de neige » qui peut aller « très très loin ».

Audrey Fella de conclure que l’ouverture du cœur et l’amour qui nous traverse sont « créatifs », apportant « plus de joie, plus de vérité, plus de liberté, plus de lien à l’autre, plus de liens à la nature, plus de respect, plus d’harmonie, plus de vie en fait ».

Quelle belle conclusion 🙂


https://youtu.be/9fcNFGWE8n0?si=KfBqCMzpTpJ-LqMY

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