Chers vieux rêveurs, avez-vous déjà ressenti le poids de l’insatisfaction, ce décalage entre la vie rêvée et la vie réelle ? Et si la clé d’une existence plus heureuse ne se trouvait pas dans la poursuite acharnée de vos rêves, mais plutôt dans l’art de vous en libérer ?
Aujourd’hui, au travers d’un interview sur l’excellente chaîne Youtube « Legend » (que vous retrouverez en intégralité en bas de l’article ainsi qu’une synthèse sous forme de podcast) nous plongeons dans la pensée d’André Comte-Sponville, un philosophe français contemporain, qui nous offre une perspective radicalement lucide et étonnamment joyeuse sur le bonheur, l’amour, la vie et la mort. Préparez-vous à revoir vos définitions et à découvrir une liberté insoupçonnée !
La philosophie : un coaching essentiel pour tous, surtout pour les « moins doués pour la vie »
André Comte-Sponville, philosophe agrégé et ancien élève de Normale Sup, insiste sur un point fondamental : la philosophie est ouverte à tout le monde. Loin d’être réservée à une élite intellectuelle, elle concerne chacun de nous. Son adage, simple et profond, est le suivant : « Philosopher, c’est penser sa vie et vivre sa pensée ». Puisque nous sommes tous « doués et de vie et de pensée », la question se pose pour chacun d’articuler ces deux dimensions. Il admet qu’on n’y arrive jamais complètement, qu’il y a toujours du « non vécu dans toute pensée » et du « non pensé dans toute vie », mais c’est précisément ce qui nous pousse à continuer de philosopher.
L’essentiel est de réfléchir par soi-même
Ce n’est pas qu’une activité réservée aux intellectuels dotés d’une grande culture générale, même si celle-ci peut aider à comprendre certains auteurs. L’essentiel est de réfléchir par soi-même aux grandes questions existentielles : « Y a-t-il une vie après la mort ? », « Qu’est-ce que le bonheur ? », « Qu’est-ce que l’amour ? », « Est-ce que l’amour peut durer ? ». Se contenter de réponses toutes faites lues dans un magazine ne suffit pas ; la philosophie invite à une réflexion sérieuse, s’appuyant si possible sur les pensées des plus grands auteurs du passé.
Pour André Comte-Sponville, la philosophie a été une nécessité vitale. Il se décrit lui-même comme étant de tempérament anxieux et mélancolique, et « peu doué pour la vie » ou « peu doué pour le bonheur ». Dès son adolescence, il a découvert en philosophie un domaine où il excellait, ce qui l’a naturellement poussé à mettre sa « puissance de penser au service de sa faiblesse de vivre ». Son parcours personnel en témoigne : ayant eu une enfance malheureuse, marquée par le malheur et la dépression de sa mère, et un père « rejetant, méprisant, désagréable, méchant », il a trouvé dans la philosophie une voie pour « se réconcilier avec l’existence ».
Ses premiers écrits littéraires, autour de 25-26 ans, étaient d’une « infinie tristesse », reflétant le « petit garçon malheureux » qu’il restait en lui. En revanche, ses écrits philosophiques étaient « toniques, voire carrément joyeux ». Il a compris qu’il avait une « sensibilité triste et la pensée joyeuse » et a choisi d’aller « du côté où il y avait de la lumière », dans le but de « penser mieux pour vivre mieux ».
La philosophie n’est donc pas une échappatoire, mais un outil concret pour une vie plus pleine et plus sereine. Il insiste : la sagesse, c’est le « maximum de bonheur possible dans le maximum de lucidité ». Et si un choix s’impose entre vérité et bonheur, le philosophe digne de ce nom choisira toujours la vérité, car « Mieux vaut une vraie tristesse qu’une fausse joie ».
Le bonheur n’est peut-être pas ce que vous croyez : renoncez à la félicité !
C’est l’un des points les plus éclairants de sa pensée et le plus pertinent pour les « vieux rêveurs » en quête de sens. La plupart d’entre nous rêvons d’un bonheur absolu, une joie constante, une satisfaction totale de tous nos désirs. Le philosophe appelle cela la félicité ou la plénitude. Et il est catégorique : « Le bonheur est impossible » si on le définit ainsi. Il rappelle que des génies comme Pascal, Kant et Freud ont tous affirmé l’inaccessibilité de ce type de bonheur.
Pourtant, quand on interroge les Français, 80% se disent heureux. Comment expliquer cette contradiction ? Pour André Comte-Sponville, la réponse réside dans la définition du mot « bonheur ». Le dictionnaire le définit comme un « état de pleine satisfaction », ce qui, selon lui, est absurde car personne ne peut croire que 80% des Français sont « pleinement satisfaits ».
Le bonheur, c’est simplement le contraire du malheur
Sa propre définition est alors proposée, qui peut paraître « décevante » au premier abord mais qu’il juge « extrêmement éclairante » : « Le bonheur c’est simplement le contraire du malheur ».
- Le malheur est une expérience concrète et identifiable : c’est un « laps de temps où toute joie vous paraît immédiatement et continûment impossible ». Il cite des exemples : la perte d’un être cher, une maladie incurable. Dans ces moments-là, on se réveille le matin et l’on sait que la joie ne sera pas là, ni aujourd’hui, ni les jours ou les semaines qui suivent.
- Le bonheur est, par hypothèse, son contraire : c’est un « laps de temps où la joie paraît immédiatement et continûment possible ». Il ne s’agit pas d’une joie toujours réelle, mais d’une joie possible. Même si, pour lui, le matin est rarement joyeux, il sait que la joie peut venir dans la journée et qu’elle reviendra. Ces « longs moments où la joie vous paraît immédiatement et continûment possible » peuvent durer des mois, voire des années.
Ainsi, quand les 80% de Français disent être heureux, cela signifie qu’ils ne sont pas malheureux. Ils ne sont pas dans un « état de pleine satisfaction » et ne vivent pas une « joie constante », mais ils expérimentent la possibilité de la joie. Pour être heureux, il faut donc renoncer au rêve du bonheur absolu, à la félicité et à la plénitude. C’est une invitation à la lucidité. Il le martèle : « Mieux vaut une vraie tristesse qu’une fausse joie ». La meilleure façon de se rapprocher du bonheur est d’abord de combattre le malheur. Ceux qui n’ont jamais été vraiment malheureux peuvent avoir du mal à comprendre cette distinction, mais ceux qui ont traversé le malheur savent « au moins par différence que le bonheur aussi existe ». Le bonheur est « relatif », mais « qu’est-ce que c’est bon ! ».
L’amour vrai : une question de désillusion et d’acceptation
Pour les vieux rêveurs qui ont pu connaître des déceptions amoureuses, cette vision de l’amour est particulièrement libératrice. André Comte-Sponville, s’appuyant sur l’héritage grec, utilise trois mots pour explorer les différentes facettes de l’amour : Éros, Philia, Agapé.
- Éros (la passion amoureuse) : C’est le désir, le manque, la passion amoureuse. Platon le définissait par cette phrase clé : « L’amour est désir et le désir est manque ». On aime ce que l’on n’a pas, ce dont on manque. Ce type d’amour, par définition, ne peut pas durer éternellement, car si l’on obtient ce qui nous manque, le manque disparaît. C’est pourquoi, comme le dit le poète Louis Aragon, « il n’y a pas d’amour heureux » au sens platonicien, car être heureux, c’est avoir ce que l’on désire, mais si l’on ne désire que ce qui manque, on ne l’aura jamais vraiment. Comte-Sponville met en garde avec humour : « Si tu rencontres une fille qui croit au prince charmant, tu te barres en courant dans l’autre direction ! ». La raison est simple : vous ne pourrez que la décevoir, car « il n’y a pas de prince charmant, il n’y a pas de femme idéale » ; il n’y a que de « pauvres êtres humains ». Aimer l’autre tel qu’il est, c’est d’abord lui « pardonner de ne pas être ce qu’on aurait voulu qu’il soit ». Il précise que quand on est amoureux, « ce n’est pas l’autre qu’on aime, c’est les illusions qu’on se fait sur l’autre ». Le danger est alors la déception inévitable.
- Philia (l’amitié, l’amour conjugal) : C’est la joie, la jubilation. Le grand penseur de Philia est Aristote, qui écrit « lumineusement » : « Aimer c’est se réjouir ». Il s’agit de jouir et se réjouir de l’existence et de la présence de l’autre. C’est ce type d’amour qui permet à un couple de durer. Plutôt que de dire à votre partenaire « je suis aussi amoureux de toi qu’au premier jour » (ce qui est un « gentil mensonge »), il propose une déclaration plus authentique : « la principale cause de joie dans ma vie, c’est que tu existes et que tu es ma femme ». Cet amour est profond et durable car il est basé sur la connaissance et l’acceptation de l’autre tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Pour lui, un « couple heureux, c’est faire l’amour avec votre meilleur ami ». Philia est l’amour de celui qui vous connaît le mieux et que vous connaissez le mieux. L’évolution d’Éros vers Philia n’est pas un échec mais une « très grande réussite ».
- Agapé (la charité, l’amour du prochain) : C’est l’amour inconditionnel pour autrui, y compris ceux que l’on ne choisit pas (l’étranger, l’ennemi). C’est l’idéal du Christ d’aimer ceux dont on n’est pas amoureux et qui ne sont pas nos amis. Agapé est l’amour qui donne (bienveillance), par opposition à l’amour qui prend (concupiscence). Pour Comte-Sponville, athée mais « fidèle » aux évangiles, c’est un idéal, une direction vers laquelle tendre, même si l’homme est souvent incapable de le vivre pleinement. Il se sent plus proche de la compassion bouddhiste, qui est la capacité à souffrir de la souffrance de l’autre, et dont nous sommes tous capables.
Un point important concernant les relations est la fidélité. C’est une vraie vertu, mais elle n’est pas l’exclusivité. Être fidèle en amitié, ce n’est pas n’avoir qu’un seul ami ; être fidèle à ses idées, ce n’est pas n’avoir qu’une seule idée. De même, « rien n’oblige » à ce que la fidélité en amour rime avec un seul amour. La fidélité, c’est la « vertu qui refuse l’oubli », ne pas renier ce qui a été vécu. Il cite l’exemple d’une femme qui a vécu heureusement avec deux hommes, ce qui, bien que lui-même jaloux, suscite son « admiration » et prouve que c’est possible.
Quant à la haine, elle est l’inverse de l’amour selon Spinoza : une « tristesse qu’accompagne l’idée de sa cause », par opposition à l’amour qui est une joie. Si une même personne peut susciter l’amour puis la haine, l’expérience de Comte-Sponville lui fait dire que la haine reste « l’exception » dans les séparations. La plupart du temps, les gens parviennent à une forme de « miséricorde », la « vertu du pardon ».
Enfance, parentalité et l’art de grandir : le difficile chemin vers l’âge adulte
« On ne se remet jamais de son enfance. On fait avec, on la pousse devant soi ». Cette phrase résume bien la vision d’André Comte-Sponville sur l’influence de nos jeunes années. Nous sommes tous issus de notre enfance, de choses que nous n’avons pas choisies, comme nos gènes. La question est de savoir comment choisir sa vie à partir de ce point de départ, en s’acceptant « sans se résigner à soi, sans renoncer à progresser ».
Son propre parcours est édifiant. Son père lui disait : « on n’est pas sur terre pour être heureux », tandis que sa grand-mère l’incitait à « profiter de la vie tant que tu es jeune ». Il estime que les deux avaient tort et regrette de ne pas avoir « assez travaillé ». Il souligne l’importance du travail structurant et enrichissant.
Un message crucial pour les parents et les « vieux rêveurs » qui se sont peut-être mis une pression énorme : « on ne peut faire le bonheur de personne ». C’est une « vérité d’expérience ». L’illusion de pouvoir rendre l’autre heureux (conjoint ou enfants) mène inévitablement à la déception et au reproche. On peut, en revanche, créer les conditions pour que l’autre ait plus de facilité à faire son propre bonheur. Il faut accepter cette réalité pour construire des relations saines et un couple heureux, où chacun « vit son propre bonheur et ne compte pas sur l’autre pour faire son bonheur à sa place ».
L’idée de « tuer le père » est une étape normale dans la construction d’un garçon. Le conflit avec le père est fréquent et même, pour Comte-Sponville, une chance quand le père est « facile à haïr », car cela structure l’individu. Il s’inquiète même du fait que les pères modernes soient devenus si « aimants, compréhensifs, tendres, cool » qu’ils pourraient priver leurs fils de cette nécessaire opposition, créant des garçons qui auraient « deux mamans ». Selon lui, l’enfant a besoin de comprendre que sa mère l’aimera « inconditionnellement » et que son père aura « toujours le pouvoir », même s’il le partage avec la mère. Il a connu cette « chance » dans son enfance, bien que « pathogène » : il savait l’amour de sa mère et le pouvoir de son père, et la seule façon d’avoir son propre pouvoir était de « partir ». Élever des enfants, c’est aussi les élever pour qu’ils s’en aillent. L’amour est nécessaire, mais aussi la loi.
Quant aux rêves, la formule populaire « va au bout de tes rêves » est, selon André Comte-Sponville, souvent « absurde, idiote, dérisoire, sinistre ». La seule vraie façon d’aller au bout de ses rêves est de « se réveiller ». C’est-à-dire, d’être dans le monde réel, dans l’action, et non dans la rumination d’un avenir imaginaire. Il faut « agir sa vie plutôt que de rêver sa vie » et valoriser l’action. Rêver de devenir footballeur professionnel, par exemple, est une illusion pour la grande majorité, et même en y parvenant, cela ne suffit pas au bonheur. L’espérance est « toujours déçue », même quand elle se réalise, car on découvre alors qu’elle n’apporte pas le bonheur attendu. La sagesse, c’est d’« aimer la vie telle qu’elle est plutôt que telle qu’on voudrait qu’elle soit ». Sa mère s’est suicidée par déception, car « la vie ne correspondait pas aux espoirs qu’elle s’en était fait ». Pour lui, ce n’est pas la vie qui a tort, mais nos espoirs qui sont « vains, illusoires, infondés ». Il faut « espérer un peu moins pour aimer, pour connaître et pour agir un peu plus ».
Le chemin vers l’âge adulte passe aussi par le pardon à ses parents. Il a personnellement « haï » son père et a souhaité sa mort, mais a découvert plus tard qu’il n’y avait « plus de haine » en lui, il avait « pardonné ». La vie de couple et la parentalité aident à être plus indulgent envers ses propres parents en réalisant les difficultés de cette tâche. Grandir, c’est aussi accepter que l’amour le plus fort, l’amour parental inconditionnel, est « derrière nous définitivement ». Il faut apprendre à aimer « autrement et mieux », sans avoir le besoin d’être aimé par ses parents pour être « sevré, adulte, libre, heureux ».
Accepter la tragédie de la vie : Le « gai désespoir »
La vie est une tragédie, non un drame, car la fin est connue : nous allons tous mourir. Il n’y a pas de suspense ; on n’échappera pas à la mort. Pour André Comte-Sponville, c’est une vérité à accepter sereinement : « Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun survivant ». Cette lucidité sur la mortalité et l’imperfection inhérente à l’existence, c’est ce qu’il nomme le « gai désespoir ».
Il explique son athéisme par le fait qu’il n’y a « rien » après la mort, juste le « néant ». De même qu’on n’existait pas avant la naissance, on n’existera plus après la mort. Il est donc « absurde d’avoir peur de la mort », car pour l’athée, c’est « avoir peur de rien ». Toutefois, il reconnaît que l’idée du néant peut « angoisser », ce qui est normal. L’important est d’« aimer la vie en acceptant la mort ». Si l’on n’accepte pas la mort, on n’aime pas vraiment la vie, car la mort en fait partie. « Être vivant, c’est être mortel ».
Penser plus souvent à notre mortalité ne doit pas nous plonger dans la tristesse, mais au contraire, nous inciter à vivre plus intensément. Chaque instant devient plus précieux. Il cite Montaigne qui, dans ses Essais, écrit : « Je veux qu’on agisse et qu’on prolonge les offices de la vie tant qu’on peut et que la mort me trouve plantant mes choux… mais nonchalamment d’elle et encore plus de mon jardin imparfait ». Il s’agit d’accepter la finitude, la certitude de la mort, avec « nonchalance » pour « aimer mieux la vie ».
Il évoque aussi l’expérience du deuil. Si la mort de sa mère, avec qui la relation était complexe et angoissante, a pu lui procurer un soulagement bien plus tard, la perte de son premier enfant, décédé à 6 semaines, a été un « chagrin absolu sans aucun soulagement », où toute joie lui paraissait « impossible et pendant longtemps ». Le travail du deuil n’est pas « 100% de la tristesse », mais l’acceptation de la tristesse, de la perte, de la mort, pour que la joie redevienne possible. Le « gai désespoir » est aussi « faire le deuil de ses illusions pour apprendre à aimer la vie telle qu’elle est ».
Il conclut sur la mort en souhaitant la bonne santé, le bonheur de ses enfants et de sa femme, et une mort sereine et sans souffrance, en défendant le droit à l’aide médicale à mourir en cas de souffrance atroce ou de handicap lourd.
Vivre libre, heureux et lucide : Le chemin du vieux rêveur désillusionné
En fin de compte, la philosophie d’André Comte-Sponville nous invite à une libération profonde. Une liberté qui naît non pas de la réalisation de tous nos désirs illusoires, mais de l’acceptation du réel tel qu’il est. Le monde n’est pas un supermarché où l’on choisit ce que l’on aime ; le réel est « à prendre ou à laisser », et le geste fondamental de la vie est de « prendre le réel à bras le corps ». Cela implique de combattre les aspects négatifs, de profiter des aspects positifs, mais surtout d’accepter que les choses soient ce qu’elles sont.
C’est en embrassant la lucidité, en se débarrassant des fausses joies et des espérances vaines, que l’on peut atteindre une vraie joie et une forme de bonheur authentique. Son expérience mystique, une « expérience de béatitude » et d' »éternité » vécue à 26 ans, fut un moment de « plénitude bienheureuse » où il n’avait « plus besoin d’être aimé ». C’était un état de « sérénité » où « le mystère et l’évidence ne faisaient qu’un », une « suspension du manque », du temps, du discours, de l’espoir et de la crainte. Il comprit que l’éternité n’est pas après la mort, mais « l’éternité c’est maintenant ». Cette expérience, bien que rare, a profondément modifié son rapport à l’existence.
Pour les vieux rêveurs qui fréquentent mon blog, en résumé, cela signifie :
- Renoncer aux rêves irréalisables et aux illusions d’un bonheur absolu pour mieux agir dans le présent et trouver la joie dans le possible.
- Accepter la finitude de la vie et notre mortalité pour mieux en savourer chaque instant et vivre plus intensément.
- Aimer les autres tels qu’ils sont, sans projeter d’illusions, pour des relations plus profondes, sincères et durables, basées sur la joie de la présence.
- Se pardonner et pardonner aux autres (notamment ses parents) pour avancer sur le chemin de l’adulte accompli et libre.
- Privilégier l’action et la volonté plutôt que la simple rêverie, pour une vie plus concrète et épanouissante.
Cette vision n’est pas un appel à la résignation, mais à une action plus efficace et un amour plus vrai, ancrés dans la réalité. C’est le cœur d’un développement personnel profondément philosophique, pour une vie plus pleine, plus sereine, et véritablement libre.
Et vous, chers lecteurs, quelle illusion êtes-vous prêts à laisser derrière vous pour embrasser un bonheur plus vrai et une liberté authentique ? Partagez vos réflexions en commentaire !