Avec Estelle, nous nous projetons assez facilement dans un nouvel endroit, un nouveau job, une nouvelle vie. Cela tombe bien ! 🙂

Nous avons un besoin irrépressible de beauté autour de nous. Même si la beauté est subjective, quoi de mieux que cette magnifique île qu’est la Corse ! 🙂

Nous sommes des visuels avant tout

Il y a quelques années, lors d’une initiation à l’hypnose, j’ai appris à déceler les canaux sensoriels que nous privilégions dans notre quotidien sans vraiment nous en rendre compte.

Pour Estelle et moi, cela nous aide de savoir, de comprendre et de formaliser que le canal visuel est prioritaire sur les 4 autres (auditif, kinesthésique, gustatif et olfactif).

Cela contribue forcément à notre entente depuis tant d’années 🙂 et à la réalisation de nos rêves…

Le canal sensoriel auditif arrive en seconde position pour tous les deux aussi. Par exemple, la musique fait partie intégrante de notre vie. Nous ne pourrions pas vivre sans musique.

Un endroit où la musique est inexistante ou ne nous convient pas peut nous faire fuir…Tiens, c’est rigolo, notre grand Hugo étudie au cours Florent Musique 🙂

Les canaux sensoriels à l’école

Aussi, cela a été très utile aussi de connaître quel sens était prioritaire chez nos garçons. Ils étaient encore au collège et lycée. Cela nous a permis d’ajuster et d’adapter notre manière de parler en choisissant les mots adéquats selon les canaux sensoriels.

C’est un sujet pour lequel je vais consacrer un article à part entière car tellement essentiel pour l’éducation de nos enfants. Malheureusement, à ma connaissance, l’éducation nationale n’en tient absolument pas compte.

Pourtant cela permettrait d’identifier les canaux à privilégier dans le dispositif pédagogique (visuel, auditif, kinesthésique…) pour capter l’attention des élèves et aider à leur concentration et compréhension.

« Mon île, c’est la plus belle des îles… »

Mais revenons à nos moutons.

Nous avons découvert la Corse il y a deux ans seulement. Il faut dire que nous avons passé plus de 15 ans sur une autre île magnifique : La Nouvelle-Calédonie à l’autre bout de la planète, dans le Pacifique.

Les Japonais l’appellent « l’île la plus proche du paradis ». La beauté de la nature, des paysages, du lagon est fascinante et une telle énergie se dégage du « Caillou » comme on l’appelle aussi.

Nous avons eu l’occasion de découvrir d’autres îles comme la fantastique Polynésie Française, le Vanuatu, les Fidji…et pendant notre voyage familial autour du monde, l’île de Pâques, les Galapagos etc…

Si vous voulez découvrir quelques photos de ce périple qui nous a tant rapprochés, vous pouvez faire un saut sur notre site commun avec Estelle https://www.designerdebonheur.com/fr/pages/galerie-destination

« Mon île, c’est la plus belle des îles » est une chanson de Jacqueline Farreyrol qu’Estelle fredonnait adolescente à l’île de la Réunion…Que d’îles me direz-vous !

La particularité de l’insularité

Sans vouloir comparer, il parait que les Corses n’aiment pas ça 🙂 on ressent beaucoup de similitudes entre La Réunion, la Nouvelle-Calédonie et la Corse.

J’en ai parlé dans d’autres articles donc je ne vais pas y revenir en détail mais globalement ce sont des territoires qui ont respectivement des histoires fortes, marquantes qui imprègnent forcément les habitants. L’insularité renforce ces singularités.

Même si ce n’est pas une île, nous avons ressenti cela aussi au Pays Basque où nous avons passé 5 ans avant de nous installer en Haute-Corse. Il faut croire que nous aimons les gens de caractère 🙂

Je ne reviens pas non plus sur les nombreux clichés qu’on a pu entendre sur la Nouvelle-Calédonie lorsque nous nous sommes installés en 2000, idem pour le Pays-Basque lorsque nous sommes arrivés en 2017 et bien sûr la Corse en 2022.

Nous créons notre réalité par notre comportement et jusqu’à maintenant nous avons été toujours très bien accueillis dans les régions du monde où nous avons décidé de poser nos valises.

Un projet holistique

Attention, même si je suis un peu perché quelquefois, ce terme n’a rien de mystique ou d’ésotérique ! 🙂 Cela veut simplement dire que nous cherchons à avoir une vision globale de notre projet de vie en Corse.

En effet, Il doit embrasser le maximum d’aspects de notre vie en privilégiant, hormis la beauté comme nous l’avons vu un peu plus haut, la liberté.

Un exemple : Nous avons découvert les magnifiques fermes agritouristiques en Toscane et Ombrie. Vu mes racines familiales italiennes du côté de ma maman (les Antonelli à Montefalco. Il y un vignoble qui porte le nom de jeune fille de ma maman), on s’est naturellement intéressé à un éventuel achat en Italie.

Surtout que le rapport qualité/prix de l’immobilier est largement en faveur de la botte.

Nous avons pesé le pour et le contre. Nous avons opté pour la Corse. Elle coche toutes les cases pour nous.

Justement d’un point de vue holistique, sur l’ensemble des catégories de notre vie : santé, qualité de vie, vie sociale etc…le tout dans environnement préservé dans le cadre de nos objectifs professionnels et personnels.

Comment valoriser la beauté, la nature, le peu de pollution, le peu d’industrie, le peu d’autoroutes, la proximité, les rapports humains différents pour nous dans les îles et notamment en Corse que dans des grands pays ?

Rénover notre maison

C’est une maison des années 70. Il y a beaucoup de travail justement pour la rendre harmonieuse à nos yeux et notamment la façade. On y croit ! 🙂

A l’intérieur, la maison est dans son jus. Par contre, on souhaite prendre notre temps pour décider des travaux à réaliser. Ces maisons sont connues pour ne pas être bien isolées phoniquement et thermiquement.

Pour le reste, nous réfléchissons à l’ambiance que nous voulons lui donner. C’est actuellement une maison de famille. Nous pourrions faire en sorte de conserver cette atmosphère.

Je fais confiance à Estelle pour nous faire des propositions au top comme cela a été le cas pour la réhabilitation de notre dernière maison à Biarritz (en plein Covid) avant de venir en Corse. Cf. les photos ci-dessous.

Enfin, l’idée est de trouver les meilleures solutions de mise en oeuvre de matériaux les plus sains, durables et écologiques possibles.

Comme ce ne sera pas forcément économique, l’idée est de faire autant de travaux possibles par nous-mêmes.

Sans oublier bien sûr de privilégier les énergies renouvelables. Avec le climat Corse, ce serait dommage de ne pas profiter de plus de 300 jours de soleil par an.

Créer notre jardin d’Eden

Néophyte et super motivé à 50 ans passés, j’ai découvert la pratique de la permaculture, de la micro-agriculture bio intensive sur petites surfaces et l’agroécologie à l’occasion de mon retour sur les bancs d’école pour passer un bac pro viti-vinicole en 2022.

Même si pour le moment, cela reste encore plutôt théorique, hormis le vocabulaire dans lequel j’avoue me perdre quelquefois, vous l’avez compris, je veux produire le plus sainement, naturellement et artisanalement possible de quoi nourrir notre famille avec des fruits et légumes de saison dans un beau jardin bien sûr ! 🙂

En effet, malgré mon optimiste à toute épreuve, j’ai perdu confiance dans les pratiques industrielles. Je ne pense pas que la qualité des aliments soient dégradés sciemment.

Il me semble que c’est plutôt de la méconnaissance d’effets secondaires minimisées par des études d’impact et surtout l’obligation de toujours plus de rentabilité. De nombreux exemples autour de moi me confortent malheureusement dans cette idée.

Tout comme l’émission « Cash Investigation » du 6 juin 2023 à propos du bio industriel (les biopesticides) et ses dangers malgré l’utilisation de produits soi-disant naturels…vendus par des industriels.

Transformer et stocker aussi pour dépenser moins, réaliser des économies et surtout être fier de manger et boire des produits issus de notre jardin.

Produire des micro-cuvées de vin 100% artisanal et naturel (0 intrant chimique)

Lors de la reprise de mes études, j’ai compris que je devais m’inscrire dans un nouveau modèle si je voulais vivre les 30 années qui viennent d’une bonne partie de la production issue de ma terre et laisser justement une terre en bon état à mes enfants ou aux générations futures.

Comme nos ordinateurs ou téléphones auxquels nous sommes scotchés toute la journée ne se mangent pas… Il serait temps de remettre les priorités là où elles devraient être.

Que ce soit les conférences, les livres, les documentaires, les rencontres avec des agriculteurs ou des vignerons, le constat est largement partagé. Nous sommes au bout d’un système qui s’essouffle et la priorité des priorités est bien de pouvoir nous alimenter suffisamment et surtout sainement à des prix soutenables.

Je suis convaincu que la puissance du numérique peut nous aider à partager nos expériences dans ce sens et respecter cette magnifique planète qui nous accueille.

Atteindre l’autonomie alimentaire d’ici 3 ans !

Il y a encore quelques années, je n’aurais pas imaginé une seconde avoir ce genre d’objectif. Serait-ce un éveil de conscience ?

Alors si le coeur vous en dit, suivez moi pas à pas dans cette folle aventure : Partir de quasiment 0 et devenir le plus autonome possible…sans oublier bien sûr de produire mon propre vin vivant et naturel issu de notre jardin comestible 🙂

Sur les réseaux sociaux, en même temps que ce blog créé mi avril 2023, j’ai décidé de m’appeler le jardinier-vigneron en référence à des appellations du type jardinier maraîcher, jardinier de la forêt etc…

Elles expriment bien cette notion de petite surface extrêmement bien soignée, productive, résiliente et faisant la part belle à la biodiversité et la polyculture.

De mon point de vue, c’est une manière de faire ma part concrètement plutôt que de me plaindre de celles et ceux qui sont censés avoir une vision pour notre pays et la mette en oeuvre.

C’est parti !

Une première phase de conception et design d’ici fin 2023, préparation du sol et plantation en 2024, premières récoltes et ajustements pour 2025.

Entre-temps des premières micro-cuvées de vin naturel aidés par nos amis vignerons.

C’est sûrement très ambitieux mais il faut croire qu’on aime les challenges ! 🙂

Etre heureux et libres

Avec Estelle, il y a plus de 25 ans, nous avons décidé de mettre la joie de vivre, le bonheur, le bien-être au coeur de nos choix de vie.

Tout ce que je viens d’écrire ci-dessus est censé nous rendre heureux et libres sinon autant acheter un bateau ou un van et partir pour un nouveau tour du monde 🙂

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