« Les soins apportés au sol sont la clé de voûte de toute activité paysanne »
Avant de démarrer un projet agricole, peu importe sa taille et l’objectif (potager dans son jardin, du maraîchage, un vignoble etc…) il est fortement conseiller de réaliser une analyse de sol.
En effet, l’analyse de sol est une étape essentielle. En comprenant les caractéristiques de son sol, on peut prendre des décisions plus éclairées afin d’optimiser la santé des plantes, retrouver ou améliorer la fertilité du sol et augmenter les rendements.
Dans notre cas, nous découvrons le sol de notre jardin en même temps que la maison que nous venons d’acheter. A part de savoir par les amis vignerons (et les diagnostics dans le cadre de notre achat) que le sol est plutôt argilo-calcaire par ici et également schisteux, le sol a l’air bien compact et acide vu la quantité de mauvaises herbes (ou adventices comme on les appelle maintenant) type oxalis jaunes qui ont poussé au printemps. A ce propos, ci-après un lien vers un article très bien fait sur le blog « un jardin bio » https://www.un-jardin-bio.com/oxalis/
Je sais que je dois couvrir le sol qui est nu aujourd’hui, l’Oxalis jaune, plante bio-indicatrice pour Gérard Ducerf (vidéo ci-dessous) vient me le confirmer 🙂 Heureusement, elle fait le boulot en attendant en aérant le sol argileux.
Pourquoi réaliser une analyse de sol ?
Dans un autre article, je détaille comment prendre des échantillons représentant globalement les parcelles de votre exploitation, de votre jardin, de votre lieu et les envoyer à un laboratoire d’analyse. En retour, vous aurez des informations à propos de l’acidité de votre sol (PH) sa teneur en NPK : Azote (N), Phosphore (P), Potassium (K) etc…
En même temps, lorsque les époux Bourguignon vous expliquer qu’il faudrait réaliser une tranchée d’au moins un mètre de profondeur pour bien se rendre compte de l’état du sol, on s’y perd un petit peu. D’où cet article 🙂
Comprendre la composition chimique du sol
On peut considérer le sol comme un « système digestif » qu’on ne connaît pas très bien finalement. Il faut dire qu’il y a d’avantages d’êtres vivants dans une cuillère à soupe de sol que d’humains sur la Terre !
En même temps, lorsqu’il a fallu nourrir la population française à la sortie de la seconde guerre mondiale, on s’est dit qu’on pouvait nourrir les plantes directement (engrais) sans se soucier du sol. En plus, au début, cela a fonctionné du fait de la présence de quantité de matière organique. Merci aux paysans d’avant la mécanisation.
Maintenant que les taux de matières organiques ont atteint des taux alarmants, on a beau mettre de plus en plus d’engrais chimiques, le rendement baissent continuellement (sans parler de la qualité nutritive des aliments).
Alors que l’équilibre du sol est fragile, on réalise tardivement qu’il faut revenir au bon sens paysan. Vous trouverez aisément sur d’autres sites ou blogs des informations très précises ou techniques sur le complexe argilo-humique (CAH), la capacité d’échange cationique (CEC), le cycle de l’azote etc… que j’ai découvert lors de mon bac pro.
J’en ai surtout retenu que les nutriments ci-dessous doivent passer par le sol et être solubles (avec le risque de lessivage) afin d’être absorbés par les plantes. C’est pourquoi il faut prendre soin du sol afin qu’il assume son rôle de système digestif. Et pour cela, avant tout, il faut connaître son sol pour l’aide autant que possible.
Les nutriments essentiels pour la croissances des plantes : NPK, le trio de tête !
- Azote (N) : L’azote est essentiel à la production de protéines, d’acides nucléiques et de chlorophylle. Il favorise la croissance végétative, la formation de feuilles vertes et la synthèse des enzymes.
- Phosphore (P) : Le phosphore est impliqué dans le développement des racines, la formation des fleurs et des fruits, ainsi que dans la photosynthèse et la transformation de l’énergie. Il est crucial pour le transfert et le stockage d’énergie dans les plantes.
- Potassium (K) : Le potassium joue un rôle clé dans la régulation de l’ouverture et de la fermeture des stomates, ce qui influence la respiration et la transpiration des plantes. Il favorise également la croissance globale, la résistance aux maladies et le développement des fruits.
- Calcium (Ca) : Le calcium est nécessaire à la structure cellulaire des plantes. Il renforce les parois cellulaires, favorise la croissance des racines et aide à la régulation de l’eau et des nutriments dans les tissus végétaux.
- Magnésium (Mg) : Le magnésium est un composant central de la chlorophylle, la molécule responsable de la photosynthèse. Il joue un rôle crucial dans la production d’énergie et le métabolisme des glucides.
- Soufre (S) : Le soufre est essentiel à la formation des protéines et des acides aminés dans les plantes. Il joue également un rôle dans la production de chlorophylle et favorise la nodulation des légumineuses.
- Fer (Fe), zinc (Zn), manganèse (Mn), cuivre (Cu), molybdène (Mo) et bore (B) : Ces micronutriments sont nécessaires en quantités plus petites, mais ils sont tout aussi importants. Ils agissent comme des cofacteurs pour de nombreuses réactions enzymatiques dans les plantes, participant ainsi à divers processus métaboliques.
Le PH du sol et son impact sur la disponibilité des nutriments
Le pH du sol fait référence à son niveau d’acidité ou d’alcalinité. Il est mesuré sur une échelle de 0 à 14, où 7 représente une neutralité. Un pH inférieur à 7 est considéré comme acide, tandis qu’un pH supérieur à 7 est considéré comme alcalin.
Le pH du sol joue un rôle crucial dans la disponibilité des nutriments pour les plantes. En effet, il influence l’activité des microorganismes du sol, la solubilité des éléments nutritifs et l’absorption des nutriments par les racines des plantes. Voici comment le pH du sol impacte la disponibilité des nutriments :
- pH acide (inférieur à 7) :
- Augmentation de la solubilité de certains éléments nutritifs tels que l’azote, le phosphore, le potassium, le magnésium et le manganèse.
- Diminution de la disponibilité des éléments nutritifs tels que le calcium, le magnésium et le molybdène.
- Risque d’accumulation excessive d’aluminium et de manganèse toxiques pour les plantes.
- pH alcalin (supérieur à 7) :
- Diminution de la solubilité de certains éléments nutritifs tels que le phosphore, le fer, le zinc, le cuivre et le manganèse.
- Augmentation de la disponibilité des éléments nutritifs tels que le calcium, le magnésium et le molybdène.
- Risque de carences en certains éléments nutritifs essentiels pour les plantes.
Pour ajuster le pH du sol, plusieurs méthodes peuvent être utilisées :
- Pour acidifier le sol : l’apport d’amendements organiques tels que le compost, la tourbe ou les aiguilles de pin peut aider à réduire le pH.
- Pour alcaliniser le sol : l’ajout de chaux agricole ou de cendres de bois peut augmenter le pH du sol.
En conclusion, le pH du sol joue un rôle crucial dans la disponibilité des nutriments pour les plantes. Une analyse de sol permet d’identifier le pH du sol initial et d’adapter les pratiques de fertilisation en conséquence, garantissant ainsi une absorption optimale des nutriments par les plantes et favorisant leur croissance saine et productive.
Ci-dessous, une vidéo extrêmement détaillée sur la manière de connaître et corriger le pH de son sol :
Evaluer la fertilité du sol
Le taux de matière organique du sol
Le taux de matière organique du sol est un indicateur important de la santé et de la fertilité du sol. Il se réfère à la quantité de matière organique présente dans le sol, telle que les débris végétaux en décomposition, le compost, les résidus de cultures et les organismes vivants tels que les bactéries, les champignons et les vers de terre. Voici quelques points importants concernant le taux de matière organique du sol :
Fertilité du sol :
La matière organique joue un rôle essentiel dans la fertilité du sol en fournissant des nutriments aux plantes. Elle agit comme une réserve de nutriments, libérant progressivement des éléments tels que l’azote, le phosphore, le potassium et d’autres éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes.
La matière organique améliore également la structure du sol, favorisant la rétention d’eau, la porosité et l’aération, ce qui permet aux racines de se développer et d’accéder aux nutriments.
Activité microbienne : La matière organique constitue une source d’alimentation pour les microorganismes bénéfiques présents dans le sol. Ces microorganismes décomposent la matière organique en éléments nutritifs plus simples et favorisent la décomposition des résidus végétaux, ce qui contribue au recyclage des nutriments et à la formation d’un humus stable.
Rétention d’eau : La matière organique a une grande capacité de rétention d’eau. Elle agit comme une éponge, absorbant l’excès d’eau lors de fortes pluies et la restituant progressivement aux plantes pendant les périodes de sécheresse. Cela aide à maintenir un niveau d’humidité optimal dans le sol, réduisant ainsi le stress hydrique des plantes.
Structure du sol : La présence de matière organique favorise la formation de granules agrégés dans le sol, ce qui améliore sa structure. Les agrégats du sol offrent une meilleure circulation de l’air, des racines et de l’eau, créant un environnement propice à la croissance des plantes.
Quand vous prenez une poignée de terre et que cela ressemble au toucher à du couscous, vous êtes sur la bonne voie selon Claude Bourguignon 🙂
Il est recommandé de maintenir un taux de matière organique adéquat dans le sol, généralement supérieur à 3-5 %. En France, on est plutôt autour de 1,6%…Pour augmenter le taux de matière organique, vous pouvez appliquer des pratiques telles que l’ajout de compost, la couverture du sol avec des paillis organiques, la rotation des cultures et la conservation des résidus végétaux (engrais verts)
Une analyse de sol peut fournir des informations sur le taux de matière organique actuel du sol. Cela permet d’évaluer la santé du sol et d’adapter les pratiques de gestion pour maintenir ou augmenter le niveau de matière organique, favorisant ainsi la fertilité du sol et la croissance saine des plantes.
La capacité de rétention
La capacité de rétention d’eau du sol fait référence à sa capacité à retenir l’eau (contrairement au drainage que l’on voit juste après) et à la rendre disponible pour les plantes. C’est un aspect important de la qualité du sol qui influe sur l’irrigation, la croissance des plantes et la résilience face à la sécheresse.
Voici quelques points importants à considérer concernant la capacité de rétention d’eau du sol :
La texture du sol, c’est-à-dire la proportion relative des différentes tailles de particules (sable, limon, argile), joue un rôle important dans sa capacité de rétention d’eau. Les sols argileux ont une plus grande capacité de rétention d’eau car les particules d’argile sont plus petites et ont une plus grande surface spécifique, ce qui leur permet de retenir l’eau plus efficacement. Les sols sableux, en revanche, ont une plus faible capacité de rétention d’eau en raison de leurs particules plus grossières et de leur faible capacité à retenir l’eau.
La structure du sol, qui fait référence à l’arrangement des agrégats du sol, peut influencer sa capacité de rétention d’eau. Un sol bien structuré avec de bons agrégats favorise la formation de pores et de canaux qui permettent une meilleure infiltration et rétention de l’eau. Les sols compacts ou compactés ont une structure affaiblie, ce qui limite la capacité de rétention d’eau.
La présence de matière organique dans le sol améliore sa capacité de rétention d’eau. La matière organique agit comme une éponge, absorbant et retenant l’eau, ce qui permet aux plantes d’y accéder plus longtemps. La matière organique contribue également à améliorer la structure du sol, favorisant ainsi une meilleure rétention d’eau.
La profondeur effective du sol peut influencer sa capacité de rétention d’eau. Un sol profond a une plus grande capacité à stocker de l’eau, ce qui permet aux racines des plantes d’accéder à une réserve plus importante d’eau pendant les périodes de sécheresse.
Il est important de comprendre la capacité de rétention d’eau de son sol pour pouvoir adapter les pratiques d’irrigation et de gestion de l’eau. Un sol avec une faible capacité de rétention d’eau nécessitera une irrigation plus fréquente ou des méthodes d’irrigation plus efficaces, tandis qu’un sol avec une capacité élevée de rétention d’eau nécessitera une gestion différente pour éviter un excès d’humidité.
Une analyse de sol peut fournir des informations sur la capacité de rétention d’eau du sol. Cela peut aider à prendre des décisions éclairées sur la gestion de l’eau, notamment en ajustant les fréquences et les quantités d’irrigation, en choisissant des plantes adaptées à la capacité de rétention d’eau du sol, ou en mettant en place des pratiques de gestion des eaux pluviales appropriées.
Le potentiel de drainage
Le potentiel de drainage du sol fait référence à sa capacité à permettre l’écoulement de l’eau à travers ses pores. Un bon drainage est essentiel pour éviter l’accumulation excessive d’eau dans le sol, ce qui peut entraîner une mauvaise croissance des plantes, des problèmes de pourriture des racines et une diminution de la disponibilité des nutriments.
Voici quelques points importants à considérer concernant le potentiel de drainage du sol :
Tout comme pour la rétention d’eau, la texture du sol joue un rôle majeur dans son potentiel de drainage. Les sols sablonneux, avec de grosses particules, ont généralement un bon drainage car l’eau peut facilement s’infiltrer à travers les espaces entre les particules. En revanche, les sols argileux, avec de petites particules, ont un potentiel de drainage plus faible car l’eau a du mal à s’infiltrer et a tendance à s’accumuler en surface.
La structure du sol, qui se réfère à l’arrangement des agrégats et des pores, influence également le potentiel de drainage. Un sol bien structuré avec de bons agrégats permet un drainage efficace, car l’eau peut circuler librement à travers les pores. En revanche, un sol compacté ou présentant une mauvaise structure aura un potentiel de drainage réduit, car l’eau aura du mal à pénétrer et à s’écouler à travers le sol.
La profondeur du sol peut également affecter le potentiel de drainage. Un sol plus profond offre plus d’espace pour l’écoulement de l’eau, permettant ainsi un drainage plus efficace. Cependant, si le sol est trop profond, il peut y avoir une perte excessive d’eau par percolation profonde, ce qui peut entraîner des problèmes de sécheresse.
Présence de couches imperméables : Certains sols peuvent contenir des couches imperméables, telles que des argiles compactées ou des horizons durs, qui limitent le drainage. Ces couches peuvent entraîner la formation de zones d’accumulation d’eau, appelées nappes d’eau, qui peuvent nuire à la croissance des plantes.
Un drainage adéquat du sol est important pour maintenir un bon équilibre d’eau dans le sol, permettant aux plantes d’accéder à l’eau et aux nutriments nécessaires tout en évitant les problèmes d’engorgement.
Si un sol a un potentiel de drainage insuffisant, des améliorations peuvent être apportées, comme l’ajout de matière organique pour améliorer la structure du sol, la création de canaux de drainage, ou la mise en place de systèmes de drainage souterrains.
Une évaluation du potentiel de drainage du sol peut être réalisée en observant le comportement de l’eau après des précipitations ou en effectuant des tests de percolation d’eau. Si nécessaire, une analyse professionnelle du sol peut également être effectuée pour évaluer plus précisément les caractéristiques de drainage du sol.
Identifier les carences et les excès de nutriments
Les carences
Les carences en macro et micronutriments font référence à un manque ou à une insuffisance de ces éléments essentiels dans le sol, ce qui peut entraîner des problèmes de croissance et de santé des plantes.
Voici une explication des carences les plus courantes en macro et micronutriments :
- Carence en macro-nutriments :
a. Azote (N) : Une carence en azote peut entraîner un ralentissement de la croissance des plantes, une décoloration des feuilles (jaunissement), une diminution de la production de fruits et une apparence générale de faiblesse.
b. Phosphore (P) : Une carence en phosphore peut se manifester par une croissance ralentie, un développement racinaire réduit, une coloration violacée ou pourpre des feuilles et une mauvaise floraison ou fructification.
c. Potassium (K) : Une carence en potassium peut entraîner un flétrissement des feuilles, des marges brûlées ou jaunies, une sensibilité accrue aux maladies et aux stress environnementaux, ainsi qu’une faible résistance aux conditions défavorables.
d. Calcium (Ca) : Une carence en calcium peut provoquer des déformations des nouvelles pousses, des symptômes de pourriture apicale des fruits (tache noire sur les tomates par exemple), ainsi qu’une faible tolérance aux fluctuations de l’humidité du sol.
e. Magnésium (Mg) : Une carence en magnésium se manifeste souvent par un jaunissement des feuilles entre les nervures, tandis que les nervures restent vertes. Ce symptôme est appelé chlorose interveinale. - Carence en micronutriments :
a. Fer (Fe) : Une carence en fer peut provoquer une chlorose interveinale des jeunes feuilles, généralement avec des nervures restant vertes. Les plantes peuvent présenter un retard de croissance et un aspect faible.
b. Zinc (Zn) : Une carence en zinc se manifeste généralement par une chlorose interveinale des feuilles, un développement réduit des feuilles et des racines, ainsi qu’un retard de croissance.
c. Manganèse (Mn) : Une carence en manganèse peut provoquer une chlorose interveinale des feuilles, des taches bronzées ou brunes sur les feuilles, ainsi qu’une diminution de la taille des feuilles.
d. Cuivre (Cu) : Une carence en cuivre peut entraîner un jaunissement des feuilles avec une décoloration et une déformation des nouvelles pousses. Les plantes peuvent également présenter un retard de croissance.
e. Molybdène (Mo) : Une carence en molybdène peut provoquer une chlorose générale des feuilles, avec une réduction de la taille des feuilles et des marges enroulées vers l’intérieur.
f. Bore (B) : Une carence en bore peut entraîner une déformation des nouvelles pousses, un retard de croissance, des taches brunes sur les tiges et les fruits, ainsi qu’une mauvaise floraison et fructification.
Les excès
Les excès de sels minéraux dans le sol se produisent lorsque la concentration de certains ions minéraux, tels que le sodium, le calcium, le magnésium et le potassium, devient trop élevée. Ces excès peuvent avoir des effets négatifs sur la santé et la croissance des plantes.
Voici quelques informations sur les excès de sels minéraux les plus courants :
- Excès de sodium (Na) : Un excès de sodium peut entraîner une détérioration de la structure du sol, une diminution de la perméabilité du sol, une augmentation de la salinité et une réduction de l’absorption des nutriments par les plantes. Les plantes peuvent présenter des symptômes de stress, tels que des feuilles flétries ou jaunies, ainsi qu’une croissance réduite.
- Excès de calcium (Ca) : Bien que les excès de calcium soient moins courants, ils peuvent provoquer une réduction de l’absorption d’autres éléments nutritifs, tels que le magnésium, le potassium et le manganèse. Cela peut entraîner des symptômes de carence de ces éléments chez les plantes.
- Excès de magnésium (Mg) : Un excès de magnésium peut conduire à une réduction de l’absorption de potassium et de calcium par les plantes, ce qui peut entraîner des déséquilibres nutritionnels. Les symptômes d’un excès de magnésium peuvent inclure une diminution de la croissance, une chlorose interveinale et une détérioration de la santé globale des plantes.
- Excès de potassium (K) : Un excès de potassium peut provoquer une diminution de l’absorption d’autres éléments nutritifs, tels que le calcium, le magnésium et le manganèse. Cela peut entraîner des déséquilibres nutritionnels et des symptômes de carence chez les plantes.
En conclusion, une vie incroyable se déroule sous nos pieds et c’est elle qui nous nourrit. Pour tout projet agricole, une étude de sol semble incontournable pour avoir un postulat de départ et les grandes lignes des caractéristiques de son sol.
Une fois ce constat réalisé, cela permet de planifier les actions à mener afin de prendre soin de son sol, de son terroir, de la Terre…et de nous finalement 🙂