C’est en regardant ce documentaire sur Arte (bande-annonce ci-dessous et vidéo complète en fin d’article) que j’ai eu envie de le retranscrire et le partager. En effet, pour le moment, je pratique le jeûne intermittent deux fois par semaine en laissant au minimum 14 heures entre deux repas. À chaque fois, je ressens les effets positifs sans vraiment savoir le pourquoi du comment. Désormais, j’en sais un peu plus 🙂
L’espérance de vie augmente dans les pays occidentaux, mais les conditions de la vie moderne provoquent des maladies. Les maladies dites de civilisation, comme le diabète, l’hypertension, l’obésité et les cancers, explosent. La consommation de médicaments et leurs effets secondaires suscitent une méfiance croissante. Face à cette situation, le traitement par médicaments semble être dans une impasse.
Une voie thérapeutique alternative
Peut-être existe-t-il une autre voie thérapeutique, une méthode ancienne, louée par les religions, mais longtemps méconnue par la science : le jeûne. Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent cette piste. La question est de savoir si les effets du jeûne sont visibles en laboratoire, au niveau des hormones. Si la restriction calorique a un effet, le jeûne pourrait-il l’amplifier ? Et par quels mécanismes le jeûne agit-il ? Pour quelles pathologies est-il efficace ? Les résultats sont étonnants, notamment dans le traitement des maladies chroniques et du cancer, ouvrant une nouvelle approche du soin.
Le jeûne, une politique de santé publique en Russie
Au cœur de la Russie, dans la plaine sibérienne, le jeûne est devenu un élément central de la politique de santé publique depuis 15 ans. Cette politique s’appuie sur 40 années d’études scientifiques menées en ex-Union soviétique sur des milliers de malades, un fait totalement inconnu en Occident. Ces travaux ont donné naissance à une méthode rigoureuse.
Le sanatorium de Goriachinsk : un centre de jeûne renommé
À Goriachinsk, sur les rives du lac Baïkal, un sanatorium réputé pour sa source d’eau chaude est aussi un centre de jeûne depuis 1995. Les cures y sont remboursées. Des personnes viennent de loin, comme Lioubov Baranova, encouragée par son frère qui s’est soigné par le jeûne. Ce dernier, asthmatique et allergique, a jeûné pendant 21 jours et a vu ses symptômes disparaître. Il a cru à un miracle et s’est guéri grâce à cette méthode. Le bouche-à-oreille a fait connaître ce lieu, et de nombreux patients viennent y chercher une solution à leurs problèmes de santé.
Le déroulement d’une cure de jeûne
Une cure de jeûne n’est pas une démarche anodine, car personne ne sait comment son corps va réagir à la privation de nourriture. La première étape du traitement consiste à rassurer les nouveaux venus. L’adhésion du patient est essentielle. Souvent, les patients ont déjà été hospitalisés et ont subi de nombreux examens cliniques sans succès. Le jeûne est alors considéré comme une méthode universelle, efficace contre plusieurs maladies. Le traitement est simple : boire de l’eau, et rien d’autre pendant 12 jours en moyenne. Certains jeûnes peuvent durer jusqu’à trois semaines, selon la gravité et l’ancienneté de la maladie. La prise de médicaments est interrompue en deux ou trois jours, et les patients sont placés sous surveillance médicale.
L’importance de l’encadrement médical
Il est essentiel de ne pas se lancer seul dans l’aventure du jeûne. L’accompagnement d’un professionnel formé à cette pratique est fondamental. Durant le jeûne, il peut y avoir une diminution du taux de certaines vitamines, mais ces pertes ne sont pas critiques. En 15 ans, ce centre a suivi 10 000 patients et a conservé leurs dossiers médicaux. Les malades viennent pour des problèmes de diabète, d’asthme, d’hypertension, de rhumatismes et d’allergies. Près de deux tiers d’entre eux ont vu leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures de jeûne.
La crise d’acidose : une étape délicate
Le plus difficile n’est pas de se priver de nourriture ; la sensation de faim disparaît au bout de deux ou trois jours. Le passage délicat est la crise d’acidose. Elle se manifeste par une sensation de faiblesse, des nausées ou des migraines. C’est le prix à payer pour l’adaptation de l’organisme à ce changement radical. Le corps doit apprendre à vivre de ses réserves. Cette crise, bien que difficile, marque une étape essentielle dans le processus de guérison. L’organisme se désintoxique et s’habitue à fonctionner différemment.
Les mécanismes biologiques du jeûne
Lors de la crise d’acidose, le taux d’acidité dans le sang augmente. Les maladies peuvent sembler s’aggraver, avec des douleurs parfois très fortes. Cette crise est le signe d’un profond bouleversement dans le corps qui doit se nourrir de lui-même. Le corps utilise trois carburants : le glucose, les lipides et les protéines. Le glucose est essentiel, notamment pour le cerveau. Après un jour de jeûne, les stocks de glucose sont épuisés. L’organisme fabrique alors du glucose à partir des protéines, en puisant dans les muscles. Il utilise aussi ses réserves de lipides, les graisses, pour créer des corps cétoniques, un substitut du glucose qui va alimenter le cerveau. L’opération s’effectue dans le foie.
Les soins complémentaires pendant le jeûne
Après la crise, le corps retrouve un nouvel équilibre. Les soins aident à mieux supporter le jeûne : lavements intestinaux, enveloppements, sauna, massages. Les médecins russes conseillent 2 à 3 heures d’exercices physiques quotidiens. Tous ces éléments convergent vers un même objectif : stimuler les organes d’élimination comme les reins, les intestins, le foie, les poumons et la peau.
L’impact psychologique du jeûne
Si le corps s’adapte, la tête ne suit pas toujours au même rythme. Le psychisme influence l’organisme, au point de lui faire croire à des besoins qu’il n’a plus. La faim psychique est difficile à gérer. Mais lorsque cette faim disparaît, une certaine euphorie s’installe. On éprouve une sensation de liberté et de force. La question est de savoir si les améliorations constatées sont dues à un effet placebo ou à des changements mesurables dans le corps.
Les recherches soviétiques sur le jeûne
Pour comprendre ces changements, il faut remonter 60 ans en arrière, à l’époque de l’Union soviétique. Les recherches étaient menées dans le secret des laboratoires. L’aventure scientifique a débuté avec la rencontre entre le hasard et un chercheur à la pensée originale. À l’hôpital Korsakov de Moscou, un psychiatre, Yuri Nikolaev, a décidé de laisser agir l’instinct d’un patient prostré qui refusait de se nourrir. À partir du cinquième jour, l’activisme du patient a diminué, et le quinzième jour, il a bu un verre de jus de pomme. Ensuite, il s’est rétabli. Ce cas unique a incité Nikolaev à poursuivre ses recherches sur le jeûne. Le succès a dépassé les prévisions, et la liste d’attente des patients s’est allongée. Nikolaev a traité des schizophrénies, des dépressions, des phobies et des syndromes obsessionnels par le jeûne, avec une durée moyenne de 25 à 30 jours, parfois 40.
L’opposition du monde médical
Le monde médical était opposé au jeûne, car il ne comprenait pas ses mécanismes. Il faut mettre « sa tête à l’envers » pour accepter l’idée que le jeûne puisse soigner. Malgré les critiques, Nikolaev a entrepris un vaste programme de recherche, avec des examens physiologiques et biochimiques, des paramètres hormonaux étudiés pendant et après le jeûne sur des centaines de cas.
Les effets du jeûne sur le psychisme et le corps
Les psychiatres ont établi des correspondances entre les changements observés dans le corps pendant le jeûne et l’amélioration du malade. Le jeûne a un impact non seulement sur les maladies mentales, mais aussi sur toute la personnalité. Le jeûne a un effet stimulant, un effet antidépresseur et un effet sédatif. Nikolaev a traité 8000 patients par le jeûne, avec un net progrès pour 70 % d’entre eux. Six ans plus tard, 47 % avaient maintenu cette amélioration. Non seulement le psychisme des patients s’est amélioré, mais leurs maladies somatiques aussi : hypertension, polyarthrite, asthme, eczéma.
La validation des résultats par les pouvoirs publics
Le ministère de la santé, sceptique, a lancé une campagne de vérification des résultats en 1973. Plusieurs médecins reconnus, dont les professeurs Kokof et Maximov, ont été mandatés. Ils ont étudié la sécrétion de l’estomac, du foie, du pancréas, de l’intestin, le paysage bactérien, le statut de l’immunité, les échanges de minéraux et de vitamines. Les chercheurs ont confirmé les résultats de Nikolaev et ont établi des listes précises d’indications et de contre-indications au traitement par le jeûne.
- Indications : pathologies des bronches, cardiovasculaires, de l’estomac, de l’intestin, endocrâniennes, digestives, articulaires, osseuses et de la peau.
- Contre-indications : tuberculose, diabète de type 1, hépatite chronique, thrombophlébite et anorexie.
Le jeûne, une réponse au stress
Le jeûne provoque un état de stress qui relance les mécanismes d’autorégulation de l’organisme. Le stress est une réaction d’adaptation aux changements de l’environnement, ici la privation de nourriture. L’organisme déclenche l’alerte, ce qui provoque un bouleversement hormonal et neuro-endocrinien. Les hormones mobilisent les réserves du corps et ont un effet anti-inflammatoire. Les paramètres sanguins s’améliorent : glycémie, cholestérol, triglycérides et taux d’insuline. La dépense énergétique diminue, et le système digestif est mis au repos. Le jeûne aurait donc la capacité de stimuler les forces curatives de l’organisme.
Les effets du jeûne sur l’asthme
Le professeur Rosine, spécialiste de l’asthme bronchique, a mené des études sur près de 10 000 patients. Il a observé que les cellules de la muqueuse du poumon, qui contiennent de l’histamine provoquant des spasmes bronchiques, se remplissent de lipides après 12 jours de jeûne, et l’histamine disparaît. Ces données sont uniques et n’ont pas d’équivalent dans le monde. Les études montrent que les matières qui provoquent les œdèmes et les inflammations disparaissent. L’asthme bronchique, une maladie chronique incurable selon la médecine officielle, peut être amélioré par le jeûne. Après sept ans, l’amélioration perdure pour 50 % des patients qui ont adopté de bonnes habitudes alimentaires. 10 à 15 % sont totalement guéris.
Les limites de la recherche et le besoin de financement
Malgré l’ampleur des travaux, il reste des zones d’ombre. Les résultats montrent que ça marche, mais les mécanismes exacts de la guérison restent inconnus. Les chercheurs occidentaux doivent encore répondre à la question de la « sanogenèse », c’est-à-dire comment le corps active ses propres mécanismes de guérison. Aucun État n’a financé de telles recherches, et l’industrie pharmaceutique n’y accorde aucun crédit.
Le jeûne en Allemagne : une pratique en expansion
En Allemagne, le jeûne est une pratique en expansion, avec 15 à 20 % de la population qui déclare avoir jeûné. Le plus ancien centre de jeûne a été créé sur les rives du lac de Constance il y a près de 60 ans. La clinique Buchinger est réputée et accueille 2000 personnes chaque année. On y vient pour soulager les maladies chroniques, en prévention et pour combattre les facteurs de risque comme l’hypertension, le diabète ou l’obésité.
Le jeûne, une remise à zéro de l’organisme
Le jeûne est considéré comme une remise à zéro de l’organisme. La méthode Buchinger se distingue par la consommation de 250 calories journalières (soupe légère ou jus de fruits) pour adoucir la crise d’acidose. Le fondateur du centre, un médecin militaire guéri de rhumatismes articulaires aigus grâce au jeûne, a étudié les possibilités thérapeutiques du jeûne et a créé ce centre de soins. Les cures durent entre une et trois semaines.
Les témoignages de patients
Des patients comme Pauline Valiquer témoignent des bienfaits du jeûne. Elle a souffert de graves traumatismes et a vu ses douleurs diminuer après un jeûne de 12 jours. Elle a eu l’impression de purifier son corps et de retrouver les ressorts nécessaires pour rebondir. D’autres patients, souffrant d’arthrite psoriasique, viennent régulièrement à la clinique pour réduire les doses de médicaments. Le jeûne permet de diminuer le recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, dont les effets secondaires sont importants.
La réalimentation, une étape cruciale
La rupture du jeûne est un moment crucial. Manger n’importe quoi et en quantité compromettrait toute la réussite du traitement. Le corps doit se réhabituer lentement à la nourriture, et la période de réalimentation est très encadrée.
Le jeûne face au marché de la maladie
Le jeûne pourrait être un pilier d’un marché de la santé. Aujourd’hui, le marché de la maladie, notamment des maladies chroniques, est juteux. Faire du jeûne un pilier de la santé s’opposerait à l’emprise de la chimie sur la maladie et rognerait les profits des laboratoires pharmaceutiques.
Le jeûne dans le système de santé allemand
En Allemagne, les choses évoluent. Dans une annexe de l’hôpital de la Charité à Berlin, un bâtiment est réservé aux patients en cure de jeûne. Une dizaine d’hôpitaux publics font de même. La pratique prend peu à peu sa place dans l’arsenal de la médecine officielle. Le professeur Michel Sonne propose cette thérapie à ses patients atteints de rhumatismes, de syndrome métabolique ou de problèmes cardiaques. Les cures sont remboursées par le système de sécurité sociale.
Les modifications hormonales pendant le jeûne
Michel Sonne a mesuré les modifications hormonales dans le corps pendant le jeûne. Il a constaté la présence d’adrénaline, de noradrénaline, de dopamine et de sérotonine, des hormones qui régulent fortement le métabolisme et influencent l’humeur. Le taux de sérotonine, souvent appelée hormone du bonheur, augmente. Michel Sonne a observé une amélioration de l’humeur des patients, une réduction de la douleur et une meilleure sensibilité des récepteurs à l’insuline. Il a également constaté que les jeûneurs sont plus enclins à adopter un mode de vie sain après le jeûne. Il déplore le manque de soutien financier pour la recherche sur le jeûne. Il faudrait des études plus poussées pour convaincre de l’efficacité du jeûne et lui donner toute sa place dans l’arsenal thérapeutique.
Les dangers du jeûne : une question de limites
Les détracteurs du jeûne soulèvent la question de sa dangerosité. Il est impossible de mener des expériences sur l’être humain pour des raisons éthiques. L’étude de la faune sauvage apporte des éléments de réponse. Les manchots empereurs pratiquent le jeûne de manière spontanée. Ils sont capables de jeûner pendant environ quatre mois en attendant le retour de leur partenaire. Les chercheurs s’interrogent sur les mécanismes qui permettent au manchot de jeûner aussi longtemps.
Les mécanismes d’adaptation au jeûne chez le manchot
Le jeûne peut être dangereux si l’organisme puise trop dans ses réserves de protéines. Lorsque la moitié des protéines a disparu, c’est la mort. Chez le manchot, pendant la plus grande partie du jeûne, les protéines fournissent seulement 4 % de la dépense énergétique, 96 % proviennent des lipides. L’organisme économise les protéines. On peut diviser le jeûne en trois étapes : l’épuisement des réserves de glucose, la production de glucose à partir des protéines, puis l’utilisation prioritaire des lipides. Cette phase peut durer longtemps, selon les réserves de graisse. Lorsque 80 % du stock de graisse a disparu, les protéines ne sont plus épargnées et l’animal doit se réalimenter.
Le jeûne, un mécanisme commun à tous les animaux
Des expériences sur des rats montrent que les mécanismes d’adaptation au jeûne sont comparables à ceux du manchot. Pendant la phase 2, les rats économisent leurs protéines de la même manière que les manchots. Ce mécanisme fondamental du jeûne est commun à tous les animaux. Le jeûne serait une adaptation qui a existé dès les premiers temps de la vie sur terre et qui, dans les limites définies, ne présente aucun danger.
Le jeûne, une adaptation évolutive
Un adulte d’1m70 pesant 70 kg possède environ 15 kg de réserves de graisse, de quoi tenir une quarantaine de jours en bonne santé. La survie s’est accompagnée de périodes de jeûne dans l’histoire de l’évolution. La situation actuelle de repas réguliers et de frigo rempli n’est pas normale. Notre patrimoine génétique semble être moins adapté à cette situation qu’au jeûne. Notre organisme serait mieux équipé pour supporter le manque de nourriture que l’excès. Le jeûne réactiverait des réflexes ataviques ancrés dans la mémoire du corps.
Le jeûne et le cancer : une approche révolutionnaire
Walter Longo, un chercheur italien en gérontologie, s’intéresse aux effets du jeûne sur le vieillissement. Il a l’intuition que le jeûne pourrait protéger l’organisme contre les toxiques, notamment la chimiothérapie. Il a mené des expériences sur des souris atteintes de cancer, en comparant un groupe nourri normalement et un groupe jeûnant 48 heures. Les souris qui ont jeûné ont mieux résisté à la chimiothérapie, avec moins d’effets secondaires. Ces résultats ont été publiés et ont suscité un grand intérêt. L’hôpital de Los Angeles a lancé un essai thérapeutique sur des patients.
Le jeûne : une protection pour les cellules saines
Le jeûne protégerait l’organisme et optimiserait les dégâts causés au cancer, tout en réduisant les effets sur les cellules saines. L’expérience doit s’élargir à un plus grand nombre de malades. Le jeune ne remplace pas le médicament, mais il permettrait d’augmenter les doses de chimiothérapie en diminuant les effets secondaires. Si les résultats se confirment, le jeûne pourrait être applicable à de nombreux patients et types de cancers.
L’expérience de patients
Des patients comme Nora Quinn ont jeûné de manière spontanée avant leurs séances de chimiothérapie. Elle a suivi les travaux de Longo et a décidé de jeûner avant ses séances. Elle a eu moins d’effets secondaires et a mieux supporté le traitement. Les résultats d’une étude menée sur une dizaine de patients confirment ceux observés chez la souris.
Les mécanismes cellulaires du jeûne
Pour comprendre comment le jeûne protège les cellules saines, Longo a analysé l’expression des gènes. Après deux jours de jeûne, l’expression des gènes des cellules saines change radicalement, et les cellules se mettent en mode de protection. Cette capacité de protection proviendrait d’une mémoire très ancienne.
L’impact du jeûne sur les cellules cancéreuses
Les gènes des cellules cancéreuses s’expriment de manière opposée à ceux des cellules saines. Les cellules cancéreuses ont perdu la mémoire de l’évolution. Elles n’activent pas les mécanismes de protection et deviennent plus sensibles à la chimiothérapie. Le jeûne ralentit leur croissance, même sans chimiothérapie. Longo a mis au défi les compagnies pharmaceutiques de développer un cocktail de médicaments plus efficace que le jeûne.
Conclusion
Le jeûne nous invite à repenser notre rapport à la consommation et au manque. Il nous renvoie aux difficultés de notre modèle de santé, qui s’apparente souvent à un marché de la maladie. La pratique du jeûne, bien que controversée, suscite un intérêt croissant. En Sibérie, l’État encourage et développe la pratique du jeûne dans des sanatoriums. Les travaux scientifiques montrent que le jeûne est un mécanisme d’adaptation inscrit dans notre mémoire évolutive. Il pourrait être un allié précieux pour améliorer notre santé et lutter contre les maladies chroniques.