Les étapes indispensables pour démarrer mon défi d’autonomie alimentaire

Maintenant que nous avons trouvé notre lieu de vie sur l’île de Beauté (trop content !), il est temps de préparer notre planning d’actions pour relever mon défi d’autonomie alimentaire que je souhaite partager pas à pas au plus grand nombre notamment via ce blog. Je voudrais démontrer que c’est possible de partir de 0 et apprendre progressivement les bases du maraichage bio en permaculture sur petites surfaces afin de se débrouiller le plus possible tout seul et surtout sans utiliser d’énergie fossile. Sans oublier bien sûr la vigne sous forme de treilles. Je prépare d’autres supports également comme Tik-Tok, Instagram, Youtube etc…

Comme Estelle suit la formation http://www.blogueur-pro.net d’Olivier Roland pour son blog http://www.apprendreadecorerautrement.com« , forcément on en parle 🙂 et le sujet chaud bouillant actuel est la révolution en cours dans de nombreux métiers du fait de l’arrivée fracassante de l’Intelligence Artificielle dans notre quotidien. En un mois, 100 millions d’utilisateurs ont rejoint l’application « Chat GPT ». Du jamais vu !

Défi Intelligence Artificielle

Afin de s’imprégner de cette nouvelle technologie, Olivier Roland a proposé un défi à Estelle « Publier un article chaque jour pendant un mois en s’aidant de l’I.A. Evidemment pas de copié-collé mais s’inspirer d’un plan, d’images etc…pour créer ses propres articles et contenus. Je me suis dit que cela pourrait m’aider aussi à créer du contenu dans le cadre de ce nouveau blog. C’est parti ! 🙂

Le plan

Titre du blog proposé par l’IA : MicroFermePerma – Créez votre propre micro ferme autonome et éco-responsable.

J’avoue que le titre du blog proposé et le slogan ont le mérite d’être efficace ! Forcément plus qu' »être libre en cultivant son jardin nourricier » 🙂 mais je tenais à ce nom de domaine être-libre.com. Surtout que lors de mes lectures, je suis tombé sur un auteur qui insistait sur la notion de liberté du fait de produire sa propre nourriture et j’ai trouvé cette approche particulièrement intéressante. Surtout que c’est un de mes objectifs de vie : être libre ! Pour le moment, je pense m’être plutôt bien débrouillé 🙂

Description : Suivez nos conseils et astuces pour créer une micro ferme autonome et éco-responsable en permaculture. Apprenez à cultiver, élever et préserver la biodiversité tout en respectant la nature.

Plan du blog :

  1. Accueil
    • Présentation du blog et de ses objectifs
    • Mise en avant des derniers articles et actualités
  2. La permaculture : principes et philosophie
    • Introduction à la permaculture
    • Les 12 principes de la permaculture
    • L’éthique de la permaculture
  3. Planification et conception de la micro ferme
    • Analyse du site et du climat
    • Design en permaculture (zones, secteurs, éléments clés)
    • Création d’un plan de la micro ferme
  4. Techniques et pratiques culturales
    • Le sol en permaculture (amendements, couverture, fertilité)
    • Les cultures (associations, rotations, plantes compagnes)
    • Les systèmes aquatiques (aquaponie, maraîchage sur buttes)
    • La gestion de l’eau (récupération, irrigation, gestion des eaux pluviales)
    • L’agroforesterie et les haies fruitières
  5. Élevage et intégration animale
    • Choix des animaux adaptés à la micro ferme
    • Rôle des animaux dans la permaculture
    • Conception d’espaces adaptés et respectueux du bien-être animal
  6. Biodiversité et gestion des ressources
    • Attirer et préserver la faune auxiliaire
    • Gestion des déchets et compostage
    • La production d’énergie renouvelable (solaire, éolien, biomasse)
  7. Récolte, transformation et conservation
    • Techniques de récolte respectueuses des plantes
    • Transformation des produits de la ferme (conserves, séchage, fermentation)
    • Conservation des aliments (stockage, techniques ancestrales)
  8. Communauté et partage
    • L’importance de la communauté dans la permaculture
    • Création de réseaux d’échanges et de soutien
    • Ateliers, formations et événements
  9. Témoignages et études de cas
    • Portraits de micro fermes inspirantes
    • Retours d’expérience et leçons tirées
    • Visites virtuelles et reportages
  10. Ressources et liens utiles
    • Bibliographie et films recommandés
    • Organismes et associations de permaculture
    • Formations et stages en permaculture
  11. À propos
    • Présentation de l’auteur(e) du blog
    • Contact et réseaux sociaux
    • Mentions légales et politique de confidentialité

Mon avis sur le plan proposé

C’est un plan assez bien fait et cohérent. Maintenant YAPLUKA ! 🙂

En même temps, je ne pense pas vraiment le suivre parce qu’il est un peu trop scolaire à mon goût. Hormis le chapitre 9 avec les expériences et témoignages inspirants, je voudrais faire un blog plus pratico-pratique avec mes joies et galères du début à la fin.

En effet, si je veux partager avec le plus grand nombre et peut-être créer des vocations, j’ai besoin de me différencier d’un livre qui reprend les points un par un mais peut-être de manière un peu trop généraliste.

La plus grosse erreur de ce plan

Ce qui distingue mon projet d’autonomie alimentaire sur petite surface par rapport à d’autres projets est de s’inspirer des micro-fermes bio-intensives qui ont des surfaces pour la plupart inférieure à un hectare.

En effet, que ce soit la ferme du Bec Hellouin http://www.fermedubec.com ou d’autres exploitations issues de la méthode du canadien Jean-Martin Fortier et son best seller « Le jardinier maraîcher – Manuel d’agriculture biologique sur petite surface », la particularité est de démontrer via des résultats économiques probants ou des études réalisées avec l’INRAE que des surfaces de quelques milliers de m2 peuvent être rentables.

Et la tendance serait plutôt de privilégier des petites surfaces extrêmement soignées avec un écosystème préservé.

Par exemple, selon la Ferme du Bec Hellouin, 1 000 M2 cultivés en bio-intensif peuvent correspondre en terme de rendement à 1 hectare cultivé en conventionnel. Attention, ce n’est pas aussi « basique » que ça. Le contexte et l’environnement autour de ces 1 000 M2 est primordial. Quoiqu’il en soit, vous pouvez télécharger les résultats de cette étude sur le site de la ferme du Bec Hellouin (le documentaire Césarisé au million d’entrées « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent avait mis en avant le travail incroyable réalisé par Perrine et Charles HERVE-GRUYER)

idem pour Jean-Martin Fortier qui a démarré sur 1 000 M2 puis 2500 et aujourd’hui 7500 M2. Les données économiques reprises dans son ouvrage sont très motivantes pour des personnes qui veulent se lancer.

En effet, il démontre les chiffres d’affaires qui peuvent être réalisés (20 000 $ sur 2500 M2 la première année, puis 55 000 $ et enfin 100 000 $ la quatrième sur 3/4 d’hectares) en suivant sa méthode sur planches permanentes avec des marges bénéficiaires de 45%.

Loin de moi l’idée de dire que c’est facile de réaliser ces chiffres mais le fait est que c’est un des premiers (avec Bec Hellouin mais cela n’a pas été simple au début lorsqu’ils ont annoncé ce genre de chiffre) d’annoncer ses résultats. Vous trouverez ci-dessous un lien vers une vidéo Youtube qui reprend 3 exemples de maraichers bio qui suivent la méthode Fortier.

Par exemple, lors de mon bac pro vitivinicole, lorsque j’ai cherché des données économiques sur l’activité d’un vignoble, c’est plus que compliqué. Par exemple, quel est le prix de revient d’une bouteille en bio ? On va systématiquement vous répondre que c’est compliqué du fait du rendement du vignoble, de sa structure etc…

L’importance du design

Comme la permaculture a une approche globale, une approche holistique, elle prend l’intégralité du projet en considération. D’où l’importance du design en amont afin de bien définir si l’objectif économique des exploitants correspond bien au temps et à l’énergie qu’ils peuvent y consacrer. Ce n’est pas simplement un plan. La charge de travail (largeur et longueur des planches par exemple) les déplacements répétitifs vont être examinés. L’emplacement de la serre, de l’atelier, du compost etc…sont étudiés surtout si la volonté est de limiter voir supprimer l’utilisation des énergies fossiles pour être le plus éco-responsable possible.

Par conséquent, sans négliger l’aide apportée par l’IA, c’est comme si je critiquais finalement Wikipédia, Il est temps que je me mettre à rédiger le plan du blog que je veux réaliser avec mon intelligence humaine 🙂

@ très vite !

PS : L’image de cet article a été créée par l’IA en quelques secondes…

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